Aux antipodes

Voici donc mon dernier commentaire, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit... Que le temps sera passé vite, comme pour vous tous aussi.

Après la vente de notre van, nous sommes allés directement réserver un bus pour retourner à Auckland. Nous y avons passé nos 5 derniers jours, repos, souvenirs, balades et les quelques paprasses administratives primordiales avant de partir. Nous étions très détendus, nous avons pu bien profiter des derniers instants, prendre du bon temps et du recul sur notre voyage et nos vies.

La grande question, que voulons nous faire maintenant? Tant de personnes rencontrées, des expériences et des trajectoires différentes, que tirer de tout cela pour notre avenir? Temps d'idées en tête mais à la fois si difficiles à réaliser quand on prend tout en compte. Puis la famille et les potes, ça nous manque trop, tant de personnes n'ont pas la chance que nous avons à ce niveau là, tellement de personnes que nous aimons et que nous voulons vite revoir, vous tous!!! Donc on rentre, c'est le plus important pour l'instant, vous revoir! On verra plus tard pour le reste.

Comme je le disais, on a bien profité de la plus grande ville du pays, si agréable à vivre, si verte, si calme, entourée par l'océan. Balade à la tombée de la nuit sur le volcan que nous n'avions pas encore vu jusque là.

La baie d'Auckland et son pont reliant les deux rives :

Répétition de grimaces pour être sur d'avoir bien imprégnierla culture maorie

Nous avons revu nos copains Allemands aussi. Ils avaient loué un gros camping car, rien à voir avec Duck'y. Nous avons passés un nuit à son bord, une dernière soirée avec Anne et Mathias, histoire de se dire au revoir et de se remémorer les bons moments.

Il s'agissait aussi de se réhabituer doucement à notre beau pays. Le marché du week-end le plus populaire à Auckland? Marché Français bien sur! C'était marrant d'entendre la musique : "du rhom, des femmes et d'la bière nom de dieu" et personne ne captait les paroles.

Un bon petit air du pays dans ce marché, on y trouve du vin, du champagne, des croissants, du pain, 

et surtout du FROMAGEEEEEEEEEEE, quelle bonne odeur!! J'étais fier de conseiller certains Néo-Zélandais sur ceux à déguster.  Mais bon, à 70 euros le kilo de comté, on va attendre un peu...

Dernier tour en mer à la recherche des baleines, j'espérais tant en voir !

Mais non, il faudra un autre voyage pour cela. Quelques dauphins étaient bien là par contre.

Le pacifique :

Ayé, il est l'heure, 4h du mat, épuisés, il faut rentrer, ....

Bye Bye New Zealand !

Pour finir, ce voyage nous aura montré que notre planète est remplie d'endroits merveilleux à tout point de vue, et nous n’avons fait que deux pays, temps de choses à découvrir encore.

Mais il nous aura appri aussi que notre pays, la France est un pays incroyable, nous avons beaucoup de choses que les autres n’ont pas, les montagnes, les volcans, la mer, l’océan, tout ça sur un petit territoire. Mais aussi la nourriture, la santé et tant d’autres choses encore. Nous avons vraiment était étonné de l’image que reflète la France à l’étranger, nous sommes tellement bien vu sur beaucoup de choses, la mode, la bouf, le romantisme, la langue. Ca fait réfléchir, quelle chance nous avons !

Nous pensons qu’il ne faut pas croire que l’herbe est forcément plus verte ailleurs, certes il y a des choses mieux ailleurs, des choses à améliorer chez nous, des problèmes essentiels à résoudres, des choses à copier sur d’autres mais nous avons tellement de chance d’être nés Français. Nous rentrons avec le plein d’énergie pour nous battre pour une France meilleure encore avec la ferme certitude qu’ensemble nous pouvons changer les choses.

Une chose importante aussi, la famille et les copains, c’est en partant loin des siens qu’on se rend compte à quel point on tient à eux et à quel point il est important de ne pas gâcher cette chance que nous avons d’être entourés comme nous le sommes, vous nous avez manqué !

Je voudrais que tout le monde puisse avoir la chance de vivre des voyages comme le nôtre, on apprend tellement, sur soi et sur les autres.

Bon allez j’arrête, je pense que c’est assez, c’est la première fois que j’écrivais comme ça, désolé pour les fautes et mon Français. Merci à ceux qui nous ont suivi. Je trouvais ça cool de vous faire partager notre voyage, j’espère que vous en aurait appri un peu sur la Nouvelle Zélande. Je vous dis à très bientôt maintenant, nous serons dans l’avion demain direction Paris.

Un grand merci tout particulier à lolo ma chérie pour m'avoir supporter tant de temps et bravo à moi aussi un peu... On rentre ensemble ;)

Je réaliserais courant juillet un dernier montage vidéo en souvenir, tenez moi au courant si vous voulez le voir.

Bangkok, le 25 juin 2015 à 1h30.

Sylvain 

Salut lecteurs,

Me revoilà! A l'heure où j'écris cette page, nous sommes en Thaïlande. Je trouve enfin le temps de vous raconter la fin de nos aventures Néo-Z…

Retour en arrière donc :

Après la dernière semaine de wwoofing dans le Nord de l’île du sud, il était temps de repasser sur l’île du Nord car il nous restait une vingtaine de jours avant notre vol pour Bangkok en partance d’Auckland et notre première préoccupation était la vente de Duck’Y. Le voici donc a bord du bateau pour faire la traversé entre les îles après un peu plus de 5 mois passer sur celle du Sud.

Bye bye Picton, sous la pluie, il était temps de partir

Après 3 heures en mer, revoici la capitale, Wellington, au soleil, parfait.

Nous y sommes restés deux jours sous le thème « Seigneur des Anneaux » avec visite de quelques lieux de tournage et découverte de l’entreprise qui à réaliser les costumes, les masques et la plupart des décors pour la trilogie ainsi que celle du « Hobbit ». C’est un endroit rempli d’artistes de toutes les nationalités, c’était très intéressant de découvrir ces métiers du cinéma auxquels on ne pense pas souvent.

Ensuite, il fallait reprendre la route mais dans quelle direction? Nous n’étions pas d’accord…

Ayant posté des annonces pour notre cher van sur différents sites internet depuis déjà pas mal de temps et n’ayant pas de proposition sérieuse jusqu’à cette date, je voulais remonter directement à Auckland pour avoir un maximum de temps pour trouver un acheteur.

Quant à Laura, elle voulait absolument se rendre dans la seule région que nous n’avions pas visité sur l’île du Nord : « Hawkes Bay ». Après plusieurs débats sur le sujet, nous prenions la route direction l’Est, Hastings et Napier dans Hawkes Bay :

Je n’allais pas tardé à découvrir qu’en faite, Lolo avait bien fait d’insister, merci encore à toi. 

Tout d’abords car on a découvert une très belle région, le plus sèche de cette île, on a eu un temps parfait malgré l’hiver qui approchait à grand pas à ce moment là. On a pu assister à nos derniers levés de soleil sur l’Océan Pacifique depuis notre lit à roulettes. Nous nous rendions bien compte de la chance que nous avions.

En Nouvelle Zélande, il y a toujours une ballade à faire qui permet de prendre de la hauteur sur les lieux que vous visité, c'est l'avantage des pays très volcaniques. Vous apercevez donc la baie Hawkes et sur la pointe au milieu de la photo, la ville de Napier.

Dernier grand bol d'air frais !

Mais surtout, ce fut le bon choix de se rendre à cet endroit car Duck’Y y est resté. Les hasards des voyages comme je les aime, je vous raconte. 

En arrivant sur la côte, nous avons choisi un camping au pif dans ceux les moins chers. Dans cette région, il y a l’embarras du choix car ces là qu’on trouve la plupart des arbres fruitiers sur l’île du Nord donc beaucoup de backpackers y viennent travailler pour l’été. Bref, on en choisi au pif, dans ce camping, on rencontre un petit couple de Français bien sympa qui terminaient la saison de ramassage des pommes. On passe la soirée ensemble, on se raconte nos aventures et on en vient à parler de notre van. On leur dit que la seule chance pour nous de vendre notre vieux Duck’Y en cette saison c’est de trouver des gens qui veulent voyager à plusieurs (4 ou 5) pour un prix d’achat vraiment raisonnable. La, ils pensèrent tout de suite à un couple d’amis à eux, des Anglais, qui travaillaient avec eux. Ils étaient donc à la recherche d’un van exactement comme le notre pour voyager avec 2 autres amis. Ils leur envoyèrent un texto et à partir de là, tout est allé très vite.

Le lendemain, ils prenaient contact avec nous, venaient voir le van, l’emmenèrent faire un check chez le garagiste et l’achat ce fut le jour d’après.  

Nous n'avions pas vraiment prévu une vente si rapide donc les bons manouches que nous étions on du s'organiser pour regrouper tout le bazar entassé depuis 6 mois, tout ça dans 2 valises. C'est fou le bordel qu'on peut mettre dans 8 m².

Il était donc temps de dire adieu à notre cher Duck'Y, la boule au ventre, il nous a quand même emmené partout ou nous le voulions, un peu plus de 15000 km parcouru à son bord ainsi que 88 merveilleux dodos dans des endroits somptueux. Merci Duck'Y !

Comme je le disais plus haut, tout est allé très vite, on s'est donc rapidement  retrouvé seul sur un parking avec nos grosses valises à 600 km de l'aéroport d'Auckland sans aucunes réservations de transport ou de nuitée... Je dois avouer que nous étions relativement triste à ce moment et que ça commençait à sentir sérieusement la fin...

Derniers calins des anciens propriétaires :

Premiers calins des nouveaux :

Nous ne l'avons pas vendu le prix espérait lors de l'achat mais en vue de la saison hivernale approchante et du nombre de véhicule invendu au moment du départ de leur propriétaire, nous étions très soulagés. Grâce à cette argent, nous étions sereins pour la Thailande.

A suivre...

Nous avions à coeur avant de repasser sur l'île du Nord de passer une dernière semaine avec une famille NéoZ, de partager avec des locaux et de faire progresser un peu notre anglais.

Nous avions trouvé des hôtes à Nelson, une petite famille qui à quitté la vie citadine d'Auckland il y a maintenant 1 an et demi pour venir s'installer sur l'île du Sud, dans cette petite ville de la côte Nord. Il ont acheté une très belle maison avec du terrain, des cochons, des vaches, des moutons, des alpagas, des poules. Russell, le papa, est homme d'affaire et travaille à la maison. La maman, Kerry s'occupe de la maison, des animaux et du jardin. Elle utilise donc le wwoofing pour avoir un peu d'aide car c'est beaucoup de boulot. Elle connait déjà beaucoup de choses à propos du jardin et nous en a fait profiter, notamment à propos du jardinnage bio.

Voici la vue depuis le salon de la maison :

Lolo s'est trouvé une nouvelle vocation là-bas. Je pense que nous allons chercher des fermes en location en rentrant plutôt que des appartements.

Le jardin avant notre passage :

Et après :

Pas voulu cracher l'alpagua

Tout près de leur maison se trouve une grande colline, ce fut plutôt dur d' atteindre le sommet mais quelle récompense. Ci-dessous, vous pouvez voir leur maison (celle au centre). 

Semaine géniale, nous avons manger très sainnement et Kerry est une très bonne cuisinière. Si on devait leur reprocher quelque chose c'est que Russell et Kerry donnent une place trop importante à la télévisison dans leur quotidien. Pas plus que nous pouvons le faire des fois en France mais je ne pense pas que ce soit ce que recherchent les wwoofers.

Les pros

Nous ne pouvions pas quitter la NZ sans avoir vu un match de rugby sur la terre des champions du monde. Malheureusement, pas de match international sur le sol kiwi pendant la période ou nous sommes restés. Mais nous sommes quand même allés voir un match de SUPER 15. Ce championnat oppose 15 équipes de 3 pays différents, l'Australie, l'Afrique de Sud et la NZ. Nous avons assisté à un match 100% Néo-Z les Blues (Auckland) contre les Crusaders (Christchurch). 

Le match se déroulait à Christchurch, il s’agit de la plus grosse ville de l’île du Sud et elle est située sur la côte Est. Cette ville fut dévastée il y a bientôt 4 ans par un  terrible tremblement de terre. Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être, on n’en avait pas mal entendu parler en France car c’était juste avant la dernière coupe du monde de rugby qui avait lieu en NZ. Le stade construit pour l’occasion fut détruit comme beaucoup d’autres choses. Je vous ferais découvrir cette ville plus tard, revenons en au rugby.

Je n’ai pas vraiment observé de grandes différences avec nos championnats en Europe sauf peut-être il est vrai la vitesse de jeu, plus de passes, plus rapide en attaque, moins de temps morts. Les contacts sont souvent très durs mais comme ils peuvent l’être chez nous aussi. Nous avons été plutôt déçu par l’ambiance dans le stade. Nous nous attendions à plus d’entrain pour les différentes équipes. Le public était relativement calme, très familiale. Peut-être était-ce cela car c'est le début de saison, je ne sais pas.

Par contre c'était super méga cool de pouvoir voir autant de joueurs des All Blacks, autant de joueurs présents il y a 4 ans en finale de la coupe du monde face à la France. J'étais comme un gamin.

L'emblématique capitaine Richie McCaw (au mileu de l'image), le plus capé en nombre de sélection et de capitanats, élu 3 fois meilleur joueur du monde.L"aillier ou arrière : Israel Dagg

Le beau gosse aimé par beaucoup de ces demoiselles, le demi d'ouverture : Dan Carter

Le deuxiéme ligne, le géant avec plus de 2m : Samuel Whitelock

Et beaucoup d'autres vraiment sympas, tous ont passé quelques minutes pour signer des autographes et prendre des photos.

Nous avions décidé donc de supporter l'équipe local, les rouges.

Les amateurs

Les Crusaders n'ayant pas voulu de moi, j'ai du donc me retourner vers un plus petit club dans le Nord de l'île à Nelson. Après quelques mails échangés avec la présidente du club, je rejoignais donc l'équipe pour un entrainement du jeudi soir. J'étais déjà  très content d'avoir participer à celui-ci mais l'entraineur me demanda si je voulais jouer le weekend suivant en match et je répondu oui sans être vraiment sur de moi. Je savais le niveau en Nouvelle Zélande plus élevé que celui en France. En arrivant le samedi, il me demanda si je pouvais jouer pilier.."....euuuuu....oui". Et juste après : "ha oui, il n'y a pas de remplacant, tu joues tout le match!" 

J'avoue, j'étais un peu inquiet. Un seul petit entrainement dans les jambes, aucune technique en mêlée, un jeune homme en face de moi  avec quelques 30 kilos de plus que moi... Autant vous dire qu'on n'a pas brillé en mêlée....

La touche ça allait très bien.

Bon on a perdu, mais quel bonheur ce fut de toucher du ballon avec des personnes si acceuillantes et si sympas, devant autant de public venu pour voir le match. Et puis j'en suis sorti entier donc au top sauf peut'être une côte douloureuse du à la tête d'un autre Frenchy et une douleur à la cuisse du à une béquille que je prend sur le premier plaquage du match. Mais ça aurait pu être pire! Non vraiment très heureux.

Mais il m'aurait fallu une meilleure condition physique. Comme un peu à l'image du rugby de l'hémisphère sud, le jeu est plus rapide, ça joue tout le temps, ça relance à la main de ses 5 mètres, beaucoup moins de coup de pieds. Tout ça dans une ambiance détendue. Bonne expérience.

Les boites aux lettres 

Pas de normes pour cela ici, c'est plutôt amusant. On a vu jusqu'à de vieux micro-ondes usagés fixés sur des poteaux en bois. 

L'honnêteté

On peut trouver un peu partout dans le pays, le long des routes, aux extrémités de propriétés, ce genre de petit stand comme sur la photo ci-dessous. Les habitants peuvent en toute liberté vendre leur légumes, fruits ou autres devant leur maison. Il vous suffit de vous arreter, de vous servir et de laisser le paiment dans une petite boite prévue à cet effet. Beaucoup de choses sont basées sur la confiance entre les gens dans ce pays. Beaucoup de camping fonctionnent de la même façon, les campings du DOC (Department Of Conservation, ministère de la fonction public chargé de la conservation du patrimoine naturel et historique en NZ). Vous trouvez à l'entrée un petit papier à remplir et à déposer dans une boite aux lettres avec le paiment.

J'ai malheureusement du mal à imaginer un tel fonctionnement en France...

 La nature

Les Néo Z ont la chance d'être que 4,5 millions d'habitants sur à peine moins que la superficie de l'Italie. Donc bien sur, les espaces vierges sont très présents. Ca nous est arrivé de rouler sur de nombreux kilomètres sans apercevoir la moindre trace de civilisation. Il faut bien surveiller son compteur d'essence....

La faune

le kiwi :

le takahe
Plus d'espèces dans une prochaine vidéo...

La signalisation

Forcément, le précédent point engendre une signalisation routière différente.

Les routes

Les routes ne sont pas goudronnées partout dans le pays, beaucoup d'endroits magnifiques ne sont accesibles qu'en empruntant des chemins en gravier. On comprend mieux pourquoi une grosse partie de la population roule en 4x4. On aura bien serré les fesses avec notre Duck'Y propulsion surtout sur les chemins de montagnes!!

AKAROA : la plus Française des villes de Nouvelle Zélande, la voici :

Un peu d’histoire : 

Akaroa est un village situé dans la péninsule de Banks à une distance de 75 kilomètres de Christchurch, la ville la plus proche.

Il y a environ mille ans les Polynésiens peuplaient la Nouvelle-Zélande, la vallée d'Akaroa y compris. Celle-ci fut donc habitée par plusieurs tribus maories.

Bien des années plus tard, les Anglais avec James Cook découvrirent, en 1770, la péninsule de Banks.

Un peu plus tard, quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Maoris pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Le capitaine retourna donc en France et fit les démarches nécessaires pour qu'une expédition de colonisation soit envoyée sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre jusqu'en 1840 pour qu'un petit groupe de Français dirigé par Lavaud revienne en Nouvelle-Zélande pour une colonisation. Mais les Anglais avaient déjà la souveraineté avec le traité de Waitangi. Par la suite, les Français ont donc dû se contenter de deux villages au lieu de l'île entière, un de ceux-ci étant Akaroa.

Même si ces colonies n'étaient pas destinées à survivre bien longtemps, un certain nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) sont descendants de colons français.

Nous avons passé une après-midi et une nuit dans cette jolie ville. Il parait quand été, ce n’est vraiment pas agréable car la ville est petite et les touristes nombreux mais en Avril, c’était vraiment calme et très reposant. Il faut dire que le lieu fait tout pour :

Le lendemain, nous ne nous sommes pas privé d’un petit déjeuner à la Française avec croissant et pain au chocolat à notre grand bonheur, ça faisait longtemps.

Mais ce n’était pas tout à fait ça… Haaaa, la France est inimitable !!!

On peut toujours voir des traces de l'influence française dans le village à notre plus grande fierté :

KAIKOURA

Kaikoura est une petite ville d'environ 2 000 habitants située à environ 180 km au nord de Christchurch. L’attraction première de cette ville fut pour nous les animaux, Otaries, Lions de mers, dauphins, albatros, baleines mais je vous montrerez par un film tout cela plus en détail.

Mais on a apprécié aussi Kaikoura pour son cadre. La péninsule de Kaikoura se prolonge dans la mer au sud de la ville, et les courants d'upwelling apportent une abondance de vie marine dans les profondeurs à proximité d'Hikurangi Trench. En fait il s'agit d'une énorme fosse très profonde (3000 mètres au plus profond) qui délimite la les plaques techtoniques (pacifique et océanienne). Les courants chauds arrivent du Nord et les froids du Sud ce qui engendre une prolifération du plancton et donc des baleines. La ville doit son origine à cet effet, il a développé un centre pour la chasse à la baleine. Le nom Kaikoura signifie «repas de l'écrevisse » et l'industrie de l'écrevisse joue encore un rôle dans l'économie de la région. Cependant Kaikoura est maintenant devenu une destination touristique populaire, principalement pour l'obervation des baleines (le cachalot dont l'observation est peut-être la meilleure et la plus développée dans le monde) et la nage avec les dauphins Dusky. Il ya aussi une colonie importante et facilement observée de phoques à fourrure à l'extrémité sud de la ville. 

Il est également l'un des meilleurs endroits raisonnablement accessibles dans le monde pour voir des oiseaux de mer tels que les albatros.

La ville a un cadre magnifique, vous pouvez voir comme les montagnes "Seaward", une branche des Alpes du Sud, viennent plonger dans la mer à cet endroit. On y trouve de nombreux sentiers de randonné.

The moeraki boulders !

On découvre des choses bien étranges en Nouvelle-Zélande, voyez vous mêmes :

 Oui, il s'agit bien de gros rochers sphériques, il y en a une bonne cinquantaine disposés sur une plage de Koekohe près de Moeraki. Il y a bien une explication scientifique à cela :

Les Rochers Moeraki sont des concrétions créées au fond de l'océan par la cimentation du Paléocène Mudstone...... Enfin bref, c'est compliqué. C'est gros cailloux tout ronds apparraissent ensuite grâce à l'érosion côtière. Les plus grands, environ 2 mètres de diamètre, se sont formés en 4 à 5 millions d'années.

Les légendes maories expliquent aussi cela à leurs façons. Il s'agirait des restes d'une grande pirogue à voile et de son capitaine. Les rochers qui sont alignés en direction de la mer seraient la coque pétrifiée de l'épave et le promontoire rocheux à proximité serait le corps du capitaine.

Il est difficile de comprendre pourquoi on trouve ces énormes masses rocheuses juste à cet endroit et pas tout au long de la côte... En tout cas, on a trouvé cet endroit très apaisant et reposant, cela nous a inspiré aux arts martiaux…..

 Dunedin :

Visite de la brasserie SPEIGHT'S, une des bières Néo-Z les plus célébre, avec dégustation à la clé.

James Speight, Charles Greenslade et William Dawson ont d'abord établi la brasserie de Speight's à Dunedin en 1876. 

Speight est une des rares brasseries dans le monde à utiliser la gravité. Grâce à "Rattray street" qui est une rue très raide, les matières premières entre par le sommet de la brasserie et le produit fini sort en bas. Un des ingrédients essentiels pour la préparation est l'eau. La brasserie de Speight est alimentée par une réserve naturelle au-dessous du site. Speight fournit un robinet libre d'eau dans la rue où les gens peuvent remplir leurs bouteilles d'eau et apprécier l'eau de source fraîche et pure.

 A la vôtre !

Ca, c'était plus pour moi. Je n'ai donc pas pu dire non quand Lolo a voulu visiter l'usine du chocolat des kiwis : CADBURY.

Le paradis!!!!!!!!

Un peu plus loin : 

Voici la rue la plus pentue du monde d'après le Guiness book des records. Il s'agit de "Baldwin street" à DUNEDIN. Pour seulement 350 mètres de long en ligne droite, elle passe de 30 à 100 mètres d’altitude, soit un dénivelé moyen de 20% mais un dénivelé de 35% existe à la toute fin de la rue.

Le jour ou nous y étions, le temps était très humide. C’était plutôt marrant de voir les habitants en 2 roues motrices prendre de l’élan pour gravir cette rue qui leur permettent d’accéder à leur habitation, d’entendre leurs moteurs baissés en régime à chaque mètres franchies. On n’imagine pas une telle rue en Franche-Comté l’hiver, ou alors avec une remontée mécanique…

La gare ferroviaire de DUNEDIN.

Il parait que c’est le monument le plus photographié du pays. Il est vrai qu’elle est vraiment très jolie, petite, mais jolie. On n’y connait pas grand-chose en architecture, elle répond au style Edwardien…Inaugurée en 1906, architecte George Troup…. Vraiment sympa, elle donne envie de prendre le train.

A suivre plus au Nord : Akaroa, Kaikoura, Christchurch.... 

Nous avons ensuite parcouru la côte sud et découvert "Les Catlins". Il s'agit d'une zone sur la côte Sud-Est de l'île du Sud, zone peu peuplée et accidentée. Les Catlins est un endroit de grands contrastes comme vous allez pouvoir le voir ci-dessous. On y trouve de magnifiques falaises côtières, de longues plages, des criques et des baies de sable mais aussi des vastes forêts, des cascades et des terres agricoles, c'est est un endroit fascinant "hors des sentiers battus". 

Dans une région connue pour son éloignement et sa faible population, les Catlins est vraiment quelque chose de spécial ! La plus grand ville est Owaka avec une population de près de 400 personnes.

Sur la photo ci-dessous, nous sommes au point le plus bas du territoire Néo Z, la pointe sud de l'île du sud. Pour retrouver une telle latitude, il faut se rendre en Argentine sur le territoire Sud Américain, impossible sur le continent Africain.

Voici quelques photos pour vous donner une idée des paysages très sauvages de cet endroit.

Que ce soit sur la côte Sud ou la côte Est, nous avons rencontré une faune incroyable. Je vais donc réaliser (si je trouve le temps) un petit montage vidéo pour vous faire partager cela. Ci-dessous, une otarie pas très contente d'être réveillée pendant sa sieste.

Enfin un endroit en NZ ou nous étions autorisés à faire un feu, quel bonheur! Nous avons sauté sur l'occasion. Surtout que le froid était déjà bien présent tout au sud.

Quelle direction suivre maintenant??????

Oyé,

Voila la vidéo de notre séjour à Queenstown. En espérant que ça vous plaise... Bon OK, on s'est fait plaisir.

A base d'adrénaline.

A bientôt